En avril 2014, on reprend le fil !!
Devinez, qui nous attend quand on rentre à la Casa?
On quitte l'Italie, on découvre Menton, on festoie à Nice et on retrouve l'Euro 8 à l'entrée de Cannes.
Mercredi 30 Vintimille au petit matin
Le mardi 29 avril, nous devinons au loin la mer !!
Lundi 28, nous rencontrons la neige au colla di Cassotto 1384 m
Dimanche 27 l'étape ne fera que 17 km tellement le froid et la pluie nous ont transpercés.
Après Cuneo les montagnes se rapprochent...
et le mauvais temps aussi
Vous l'avez vue, elle m'a doublée !!
Samedi 26 avril, la journée commence bien...
Vendrdi 25, un petit air Champêtre.
Jeudi 24 avril, journée farmiente à Turin.
Le mercredi 23 avril nos roues nous poussent en douceur vers Turin "la belle", une chouette veillera sur notre sommeil, au petit matin nous surprendrons ses plumes ébouriffées.
Mardi 22 avril nous découvrons les rizières...l'Arborio du risotto.
Pavie, ses pavés, ses ruelles charmantes sous un ciel gris.
Lundi 21 avril.... Il fait frisquet. Je mets mon petit bonnet et je suis prêt....
en route pour la "via Po".
7 mois après notre interruption bruptale, quelques jours de congé en avril 2014 , nous permettent de renouer le fil ....
Le dimanche 20 avril 2014 nous retournons à Piacenza en train pour reprendre notre voyage !!
3 p'tits tours et puis revient. (étapes)
163 Lundi 9 septembre à la maison
Premier temps avec Tom !!!!!!
Léa l'étonnée L'histoire à Léa (que Ding complètera)
Notre voyage s'est terminé à Piacenza. Il nous restait 600 km environ pour finir notre boucle.
Le papa de Claude est décédé.
L'Italie saura nous attendre pour un prochain voyage...
162 Crémona / Piacenza (Gare...) 35 km
Ding et Dong sont déroutés...après un voyage de.... 9112 km
161 Viadana / Crémona (camping) 86 km
Ding regarde le Pô
160 San Siro / Viadana (hôtel) 76 km
9000 km ...au pays de Don Camillo et Pépone
159 Ferrara / San Siro (camping) 98 km
La plaine du Pô
158 Visite de Ferrara 18 km
Château et cathédrale de Ferrara
157 Mestre / Ferrara (camping) 120 km
La belle terre italienne Ding cherche un coin d'ombre
155 / 156 visite de Venise
En septembre...on rentre !! (Impressions)
Camping de charme !!
San Benedetto di Pô
...on fait comment ? Jeux de lumière
Pause lecture sur les berges du Pô
On refait un petit tour à Cadix ??
Un cloitre à Ferrara Elégance dans la campagne italienne
Système "E" au camping
Ma belle vénitienne !
Il y a 19 ans on a terminé notre 1er marathon là !!
L'odeur et la saveur du Cafè italien
En Août, plus de doute !!
A Trieste
Vue de Izola et non pas Isola (lol)
Tartini: le ciel lui a inspiré le trille du diable !!
L'Adriatique
Une histoire de tunnel...pour cyclistes
Heureux comme un escargot ...après l'orage
Tel père telle fille Croquée par Hector le temps d'un instant
Deux jeunes amoureux: Hector et Manon Les copains d'abord...presque 50 ans (brrrrr)
Une visite guidée de Ljubljana Deux amies de 30 ans
C'est compatible
Le poète Preseren
Les trois ponts et le pont des cordonniers
Art nouveau du XXème et XXI ème siècle
Un architechte slovène: Plecnik Influence vénitienne
Des côtes avant de rencontrer nos hôtes slovènes.
Un hommage aux rafles de la guerre Maribor
La plus vieille vigne du monde. Station de ski mondiale
Il s'était perdu...
Venu d'Afrique du sud en vélo, il se dirige vers la Norvège.
Si vous agrandissez la photo, vous remarquerez un cello tatoué sur son torse
(sa femme est violoncelliste !!)
Essayez pour voir C'est pas Ding Dong c'est Pin Pon.
Sortie de Vienne
Otto Wagner
Intérieur de la maison musée Hundertwasser
Dong rêve et Ding écrit son journal.
Dédicace: Pour Hugo et pour l'atelier mosaïque
Le vélo en clé de sol Enfin, on l'a trouvée !
Château à étages... bizarre
Question d'époque ?
Olomouc, le joyau baroque
La couleur, ça change tout !!
Telle mère, telle fille
Oser le rouge
Mariée sur canapé (de Freud) Champ écossais
Original
Passer partout Les cigognes voyagent avec nous
Le théâtre, à chacun son art.
Chaussures en chocolat La liste Schindler...
Notre Dame de Cracovie
La Vistule
Cracovie
T'as de bons freins, tu sais ! Bouche bée: c'était un camping.
Soupe à la betterave et raviolis aux myrtilles
Les cigognes nous devancent toujours
Autre temps
Question de goût et d'époque
Arrivée en Pologne
Les Carpates, La Pologne et cap au sud !! ( étapes)
154 Lignano / Mestre (camping) 94 km
Loin des villes, l'autre Italie
153 Trieste / Lignano (camping) 93 km
Et on se recroise
152 Belvedère (visite de Piran) Trieste (ITALIE) (B&B) 58 km
Place de Piran Notre dernier pays avant la France
Place de Trieste
151 Postojna / Belvedère (Piran) (camping) 80 km
et deux orages dans la journée...
Les 3 saisons en une journée
Nous ne l'avions pas croisée depuis le 5 juin...hum !!!
150 Ljubljana / Postojna (camping en pleine forêt) 67 km
Avec la pluie et le cadre , il ne manquait que les ours.
Etonnant pour nous
149 Viste de Ljubljana ( avec nos amis Joëlle, Pascal et leurs enfants)
Repas en très bonne compagnie!!
Ils allaient à Ljubljana, nous devions passer à Ljubljana...ce fut le même jour
148 Sempeter / Ljubljana (camping) 61 km
Nous avions encore tant à dire..... Le beignet de Trojane: une tuerie !!
147 Maribor / Sempeter (invités par Simona et Gori) 90 km
Simona et Gori nous ont offert spontanément l'hospitalité, à 19h30,
alors que nous cherchions notre camping. Magnifique rencontre ...et en français !!
Des côtes: journée de folie en dénivelé Un verre" slovène" pour l'amitié !!
146 Mureck / Maribor (SLOVENIE) (camping) 48 km
Toujours ces panneaux qui parlent Maribor: ville européenne de la culture 2012
145 Bairisch Kölldorf / Mureck (camping) 55 km
Les pommiers
144 Waltersdorf / Bairisch Kölldorf (camping) 80 km
C'est beau 8000 (km) et les potirons c'est tout ronds aussi !!
143 Pinggau / Waltesrdorf (camping) 48 km
Cette nuit à Pinggau aura juste été une horreur et aurait pu être la fin du rêve.
Merci à la police Autrichienne pour sa rapidité d'intervention, son efficacité.
Malgré la barrière de la langue, ils ont été d'une grande attention.
Tous les messages de soutien nous ont réconfortés.
142 Wiener Neustadt / Pinggau (gasthof) 68 km
141 Vienne / Wiener Neustadt (auberge de jeunesse) 55 km
140 Vienne visite 31 km
La Seccession Hundertwasser
139 Unterolberndorf / Vienne (camping) 63 km
Schönbrunn
138 Pasohlavky / Unterolberndorf (hostel) (AUTRICHE) 97 km
137 Jedovnice / Pasohlavky (camping) 87 km
136 Jedovnice repos....
...pour nos vélos !!
135 Olomouc / Jedovnice (camping) 75 km
134 Hranice / Olomouc (Poets'corner hostel) 64 km
Olomouc, un joyau baroque, une pépite, une énorme surprise !!
133 Brusperk / Hranice (camping) 65 km
Sigmund Freud (Pribor) Stramberk, le village blanc
132 Jastzebie-Zdros / Brusperk (République Tchèque) (hôtel) 81 km
Pris au vol mais ce n'étaient pas les premiers
131 Oswiecim / Jastzebie-Zdros (hôtel) 75 km
Chemin de terre et balisage polonais
130 Krakow / Oswiecim ( hôtel) 82 km
Nous traversons de jolies forêts.
129 Cracovie
128 Auschwitz/Birkenau
127 Visite Cracovie
126 Dobczyce / Cracovie (Auberge de jeunesse) 35 km
Il faut trouver la voie libre pour éviter le tour de Pologne.
125 Czarny / Dobczyce ( Noclegi ) 80 km
Les montagnes du Tatra
124 Dolni Kubin / Czarny Dunajec (Pologne) ( Noclegi: chambre chez l'habitant) 88km
123 Moscove / Dolni Kubin (camping) 73 km
4 mois de voyage et récit à suivre....
122 Podzamcok / Mosovce (camping) 76 km
On ne les a pas rencontrés (ouf)
121 Nagyoroszi / Podzamcok (Slovaquie) (motorest) 80 km
On quitte la Hongrie mais pas la chaleur continentale: 38° à l'ombre
120 Szentendre / Nagyoroszi (Motel) 61 km (début des Carpates)
Un mur de chaleur explose Ding on cherche refuge dans la forêt
119 Budapest (départ 17h) / Szentendre (camping) 32 km
Au revoir Buda et bon retour Hugo.
L'histoire à Léa ( en kiosque tous les mercredis)
Il était une fois une Mamy Ding et un Papy Dong qui rêvaient de voyager...
Ils voulaient voir l'Europe sans se presser.
Mais comment faire ?
Ils réfléchirent ... Deux bicyclettes et des sacoches pour emporter l'essentiel de la maison, un GPS pour se diriger.
Papy Dong est moderne ... Il veut même emporter un ordinateur. Savez-vous pourquoi ?
Mamy Ding et papy Dong savent que ce sera très long sans parler et voir leur petite-fille Léa.
Mamy Ding est un peu coquette, elle a choisi le rouge pour s'équiper, Papy Dong a préféré le vert, c'est printanier.
Ils partirent un beau matin accompagnés de leurs amis et de leur famille et suivirent la mer . Ca montait, ça descendait et ils cheminaient ainsi apercevant des beautés qu'ils n'avaient pas soupçonnées.
La mer prenait la couleur du temps, bleu sous le soleil, gris avec la pluie.
En Camargue, les oiseaux enchantaient de leur plumage les étangs. Papy Dong voulaient les photographier, mais ceux-ci aimaient leur liberté et ne se laissaient pas distraire de leur pêche.
Après Montpellier, Mamy Ding et Papy Dong trouvèrent des pistes cyclables qui se faufilaient entre le ciel et l'eau, suivaient les canaux, contournaient les étangs.
Cette année-là, le printemps ne se pressait pas, le vent soufflait. Mamy Ding avait les joues rougies par le froid.
Mamy Ding et Papy Dong se rapprochaient de l'Espagne ce beau pays caché par les montagnes enneigées. Ils choisirent de suivre la corniche et de passer la frontière par les cols. Les muscles souffraient, mais quel spectacle magnifique !
Arrivés en Espagne, ce fut comme un cadeau, le printemps les attendait: le soleil brillait, la chaleur augmentait. Mamy Ding et Papy Dong trouvèrent des campings ouverts et ils purent enfin planter leur petite tente vert printanier.
Ils allèrent deci delà, découvrant une jolie campagne, des villages haut perchés avec de vieilles maisons de pierre et d'immenses vergers en fleurs.
La Costa Brava, merveilleuse côte de criques, de plages et d'escarpements, est fréquentée par de nombreux cyclistes qui s'élancent dans de longues côtes alternant avec de rapides descentes.
Quelques jours plus tard, ils étaient à Barcelone, ville chatoyante et animée. Ils en sillonnèrent les rues à vélo désirant s'enivrer des folies de Gaudi: la Segrada Familia, le parc Guëll, La Perrera et la maison Batlo avec ses balcons masques.
Mamy Ding et Papy Dong quittèrent Barcelone par les collines pour s’élancer peu à peu par la N340 jusqu’à Tarragone. Les orangers embaumaient, de nombreuses fleurs s’épanouissaient. Mamy Ding et Papy Dong étaient vraiment arrivés au pays des oranges.
Ils traversèrent le delta de l’Ebre. Le vent était si fort que Mamy Ding a cru s’envoler avec les flamands roses.
Dans la grande ville de Valencia, ils rencontrèrent le géant Gulliver. Papy Dong ne put résister : il glissa sur les toboggans du géant comme Léa !
Le soleil s'est mis à jouer à cache-cache, le vent s'est mis à souffler et la pluie est arrivée.
Il a plu à flots et à seaux comme dans l'histoire de" Bébé Canard n'aime pas la pluie" Plic et ploc !
Mamy Ding et Papy Dong ne pouvaient plus pédaler, c'était trop dangereux! Les routes se sont transformées en ruisseaux, les voitures lançaient des rideaux de pluie qui arrosaient Ding et Dong. La mer était déchaînée, elle roulait de grosses vagues qui moussaient d'écume blanche en mourant sur les plages.
Recroquevillés comme deux escargots dans leur coquille, ils ont attendu bien à l'abri dans leur petite maison.
Au pays du soleil, on s'étonnait de ces orages exceptionnels .
Après la pluie, le soleil !
Mamy Ding et Papy Dong sortirent de leur tente et reprirent la route, pédalant par-ci, pédalant par-là.
Ils traversèrent quelques montagnes qui semblaient tomber dans la mer et arrivèrent en Andalousie.
Ils avaient souvent rêvé des magnifiques jardins andalous. Léa aurait aimé jouer à cache-cache derrière les haies, s’éclabousser avec les jets d’eau des bassins et cueillir quelques fleurs pour sa maman.
Mamy Ding et Papy Dong découvrirent des palais et ils s’extasiaient : Oh ! Ah ! Quelle beauté ! Magnifique !
Leurs jambes étaient fatiguées par ce long voyage, mais ils étaient si heureux !
Des oliviers couvraient les collines de tapis vert argenté formant de grands puzzles avec les champs de blé. Les moulins pressaient les olives pour confectionner la délicieuse huile d’olive andalouse.
Mamy Ding et Papy Dong s’éloignaient de plus en plus de leur maison. Ils avaient tant et tant pédalé, qu’ils étaient arrivés à Tarifa, la pointe sud de l’Espagne toute proche de l’Afrique.
Là, la mer et l’Océan se font face, le vent souffle tantôt de l’est, tantôt de l’ouest. C’est le paradis des surfers qui s’envolent au-dessus des vagues.
De blanches éoliennes tournent comme des moulins et fabriquent de l’électricité verte.
Mamy Ding et Papy Dong ont quitté la Méditerranée, dorénavant ils vont suivre la côte Atlantique poussés par le vent.
(je précise: contre le vent... Dong)
Fête en Andalousie
En ce mois de mai, les gitans se rendent en longs cortèges à El Rocio. Mamy Ding et Papy Dong ont eu la chance de croiser leur route.
Des roulottes décorées de fleurs et de rubans se suivent tirées des chevaux à l’allure fringante. Les femmes portent de magnifiques robes à volants aux couleurs chatoyantes. Leurs longs cheveux noirs sont illuminés de fleurs colorées.
Des cavaliers en habit blanc accompagnent les roulottes. Les crinières des chevaux sont nattées et parfois décorées de rubans.
Ils se déplacent au son des guitares, des tambourins. Ils chantent des airs de flamenco. Quand le cortège s’arrête, les femmes dansent.
Cette ambiance festive fut un bonheur de quelques heures pour Mamy Ding et Papy Dong.
Le vent du Portugal
Cerné par les vagues de l’océan, le Portugal abrite sur ses côtes de jolis villages blancs et des petits ports de pêche où de longues banques colorées sont bercées au gré des marées et du vent.
Rien n’arrête le vent, ni les grandes forêts de pins et d’eucalyptus, ni les falaises abruptes. Le vent est là, se mêlant aux odeurs des sardines grillées et de morue.
C’est lui, le vent, qui a poussé les grands navigateurs à découvrir le monde et à rapporter des pays lointains le thé, le café, la cannelle et le chocolat.
Mamy Ding et Papy Dong ont apprécié l’art de vivre du Portugal quand ils faisaient leur pause matinale : comment résister à l’arôme du café et à la saveur des flans à la cannelle.
Ce vent, qui sèche le linge aux fenêtres des maisons, fait claquer les drapeaux et gonfle les voiles de kitesurfs.
Mamy Ding et Papy Dong ont pédalé de toutes leurs forces pour lutter contre les bourrasques du vent et avancer vers le nord. Mais le vent voulait les retenir au Portugal.
Retour en France
Mamy Ding et Papy Dong étaient partis au début du printemps pour suivre la côte, ils avaient pédalé de ci de là pour visiter l’Espagne et le Portugal.
Papy Dong avait usé les pneus de son vélo, Mamy Ding qui conduisait en douceur pourrait rouler encore un peu avant de les changer.
Les vélos étaient bien chargés, et parfois un voyageur clandestin venait se glisser en douce. Papy Dong avait transporté un petit escargot sur son casque pendant toute une journée. Mamy Ding avait veillé à ce qu’il arrive à bon port.
Pour retourner en France, où Mamy Ding et Papy Dong avaient rendez-vous avec la famille et les amis, ils durent prendre un bus. Ce n’est pas facile de ranger discrètement deux bicyclettes et dix sacoches dans les coffres ! Puis ils empruntèrent un petit train qui traversa des collines, des montagnes, des gorges et des forêts. Mamy Ding et Papy Dong se régalaient de tous ces paysages et imaginaient d’autres voyages.
Enfin, ils entrèrent Ding et Dong dans le ventre d’un immense bateau. Ils semblaient si petits à côté des gros camions espagnols.
Bercés par le mouvement du bateau, Papy Dong et Mamy Ding s’endormirent. A leur réveil, ils étaient à Saint Nazaire en France !!
11 Les châteaux de la Loire
Il était une fois, une région au bord de Loire, paisible et verdoyante qui attirait Rois et Princes. C’était dans un écrin de douceur que se sont épanouis châteaux et manoirs, jardins et parcs.
En cette vallée si belle, Mamy Ding et Papy Dong se sont glissés, pédalant doucement au bord de l’eau, admirant la beauté des collines, des vastes forêts, découvrant quelques châteaux.
Ces beaux châteaux rivalisant par la clarté de leurs pierres, et le gris ardoise de leurs tours, se miraient dans les bassins et les rivières.
Mamy Ding et Papy Dong ne pouvaient pas imaginer vivre dans tant d’espace. Ils préféraient leur petite tente qu’ils pouvaient planter çà et là sans souci.
12 Les escargots de Bourgogne
Mamy Ding et Papy Dong se sont promenés le long du canal de Bourgogne regardant les bateaux passer les écluses.
Ils ont eu bien des difficultés car les orages les ont menacés.
Chaque matin, ce n’était point certain qu’ils ne prennent une douche du ciel…
Seuls, les escargots étaient heureux ! Ils se promenaient insouciants, traversant sans y penser les chemins.
Mamy Ding et Papy Dong devaient conduire leurs bicyclettes avec dextérité pour ne point les écraser.
Quand bien fatigués, ils rentraient se reposer dans leur tente verte, ils surprenaient quelques escargots indiscrets qui se prélassaient leur plafond.
13 Pourquoi Léa aime-t-elle le comté ?
Mamy Ding et Papy Dong étaient émus en pédalant au bord du Doubs, rivière qui coule à Besançon, ville de leur enfance et de leurs racines.
Mamy Ding, il y a longtemps était une petite bavarde et curieuse qui adorait l’école. Elle l’a tant aimée qu’elle y est restée toute sa vie !
Papy Dong, il y a longtemps était un petit garçon tout blond qui posait beaucoup de questions. Le violoncelle, il a appris à en jouer au conservatoire !
Mamy Ding et Papy Dong se sont rencontrés et se sont mariés à Besançon. Plus tard, ils eurent trois enfants : Marine, Maude et Hugo.
De leur enfance, ils se souviennent de la fraîcheur des forêts de sapins, du goût des mûres, de la cueillette des noisettes, le son des clarines, les vaches paisibles dans les prés et du bon comté.
Maintenant, Léa saura pourquoi elle aime tant le comté, c’est une histoire de famille, une racine profonde restée accrochée en Franche-Comté.
14 Le beau Danube
Pour trouver la source du Danube, Mamy Ding et Papy Dong ont traversé un peu la Suisse, puis ils ont pédalé sur les rives du Bodensee, avant de suer sur les flancs d’une petite montagne qui cachait leur but.
Le Danube coule dans un écrin de verdure, trouvant son chemin entre des rochers abrupts et des forêts profondes, arrosant quelques villages aux grandes maisons colorées aux jardins ordonnés et fleuris.
A Ulm, le Danube s’élargit avant de glisser fièrement dans la plaine bavaroise.
Avec les pluies du printemps, il a gonflé puis débordé sur les rives, inondant les champs avant de retrouver sagement son lit.
Mamy Ding et Papy Dong trouvaient charmant de suivre les rives calmes, rencontrant de nombreux cyclorandonneurs qui savouraient eux aussi les paysages. Ils échangeaient, telles des fourmis, les potins de la cycloroute.
15 Sympathie bavaroise
La véloroute s’approchait peu à peu de Munich. Mamy Ding et Papy Dong avaient promis à leurs trois filles bavaroises, venues apprendre le français dans leur maison de Cannes, de les rencontrer pendant leur voyage.
Regina et son papa étaient venus les chercher embarquant bagages et vélos dans la belle Mercédès. La gentillesse de cette famille était exceptionnelle. Les langues étaient différentes, mais les sourires, les regards et les gestes les mettaient de concert.
Regina avait organisé une escapade à Munich où Lucy et Amélie se sont relayées pour « promener Mamy Ding et Papy Dong » les prenant sous leurs ailes, leur montrant l’âme de la ville.
La sympathie bavaroise avait réchauffé les cœurs de Mamy Ding et Papy Dong qui avaient eu plaisir à retrouver leurs filles adoptives aussi jolies et souriantes.
N°16 Vienne Bratislava
Mamy Ding et Papy Dong avaient pris de l’élan sur le bord du Danube. Leurs étapes étaient de plus en plus longues.
Pourquoi se dépêchaient-ils tant ?
Mamy Ding et Papy Dong avaient rendez-vous avec les capitales.
Vienne, la prestigieuse, en impose par ses immeubles couleur crème et meringue. Elle semble sérieuse, un peu hautaine, ne se livrant guère aux visiteurs.
Alors Mamy Ding et Papy Dong ont fait les enfants et sont montés dans les cabines rouges de la grande roue du Prater, d’où l’on domine la ville. Puis ils ont gouté la tarte Sacher, une pure merveille au chocolat.
Bratislava, riche en couleurs, se découvre doucement en flânant dans ses ruelles au charme d’antan. Mamy Ding et Papy Dong ont aimé sa douceur et sa quiétude.
En juillet, le Danube on suivait !!
Ding et Dong en culottes pour la nuit
Camaîeu de gris ou route rappiécée
Et notre bonne fée qui aura vu naître Hugo Léa et Tom
Notre famille s'est agrandie pendant notre voyage: Tom et sa maman !!
Hugo 20 ans !!
Trace militaire aux portes de Budapest Tartine au saindoux
Lever de lune sur Nagymaros Le porte containers
Théatre dans la rue en Hongrie
L'art dans la rue
On passe d'abord par Bratislava
.... transporté à Budapest par Ding
Shopping chez Frak and Co.....
Vision de Vienne
Parfois en camping quand on rentre, on a des surprises:
nous sommes cernés par les Autrichiens.
28 ans pour tout donner !!
Pour fêter les 6000km on boira un petit"Hugo"!!
Mauthausen, se tourner vers l'avenir.
De faces De fesses
ne réveillez pas un Dong qui dort.
Beige ........................................................et rose
Douceur verte
Bière brune Bière blanche
Ca y est, je me suis converti (lol)
...et grand nettoyage après la crue.
....à Passau, le problème a été agravé par la confluence du Danube et de l'Inn
Joli chemin...et traces de la crue
Le départ
Impressions munichoises
Hospitalité et générosité bavaroise chez Régina
Fraises du Bodensee au goûter.............mais le soir soupe au pain, faute de mieux
Drôles de vélos
Le Donau dans toute sa majesté
Arc en ciel sur les chutes
Les chutes du Rhin......... un rien tumultueux
La Vélo route N°6 de St Nazaire à Budapest
118 Budapest (suite)
Les fameux bains de Budapest !!!!!
117 Naissance de petit Tom !!!!!
Don d'ubiquité: Claude à Cannes pour la naissance de petit TOM
115/ 116/ Budapest visite
114 Nagymaros / Budapest (auberge de jeunesse avec Hugo !!) 62 km
Autre temps
113 Komarom / Nagymaros (camping) 83 km
Esztergom
112 Pilot / Komarom (camping) 93 km
Györ (Hongrie)
111 Bratislava / Pilot HONGRIE (camping) 70 km
Harmonie en beige ensoleillée
110 Klosterneuburg / Bratislava SLOVAKIA (camping) 106 km
Toujours ces panneaux qui résonnent dans notre tête
109 Visite de Viennne en vélo 49km
Ambiance viennoise
108 Visite de Vienne
Douceur au café "Sacher"
107 Schönbuhel / Klosterneuburg (camping) 103 km
6000 km ça creuse !!
106 Au am der Donau / Schönbuhel (camping) 88km
Quiétude des routes sur l'EV6 Arbre à vélos !!
105 Köhlbachmühle / Au am der Donau (camping) 119 km
Le Danube Autrichien
Photo au vol Linz
104 Deggendorf / Köhlbachmühle (camping) 85 km
Passau et sa crue
Fin de soirée
103 Regensburg / Deggendorf (camping) 98 km
Regensburg Campagne colorée
102 Ingolstadt / Regensburg (camping) 92 km
Clocher Bavarois Mini croisière
101 Oberlauterbach
Photo de famille
100 Munich
Vue plongeante sur le Rathaus
Nos trois filles bavaroises: Regina, Lucy et Amélie
99 Donauwörth / Ingolstadt 66 km .....Oberlauterbach (chez Régina et ses parents)
Ding et Dong en Mercedes Regina et ses parents..sympathique famille
98 Riedheim / Donauwörth (camping) 85 km
Un samedi après midi.......
97 Munderkingen / Riedheim (camping) 81 km
Le Danube à Ulm
96 Hausen / Munderkingen (camping privé) 87 km
Incoutournable
95 Pfohren / Hausen (camping) 80 km
La bière des sportifs
Curiosité géologique
94 Markelfingen / Pfohren (camping) 71 km
Vraie goumandise à la crème Nature morte au café
93 Flaach / Markelfingen (Bodensee) ALLEMAGNE (camping) 75 km
Rheinfall
92 Mölhin / Flaach (camping) 88km
Trois mois de voyage et on retourne le sablier, normal on est en Suisse
91 Mulhouse / Mölhin SUISSE (camping) 73 km
90 L'Isle sur le Doubs / Mulhouse (camping) 95 km
Le temps d'une limonade
89 Besançon / L'Isle sur le Doubs (camping) 73 km
Ding et sa soeur Danielle, la bisontine
84/85/86/87/88 Besançon repos et mise à plat du matériel
Warm shower très amicale
83 St Jean de Losnes / Besançon (chez Joëlle et Pascal) 101 km
Vécu en brèves
Arrivée de Ding et Dong à Cracovie en même temps que l'arrivée du "Tour de Pologne" (en français)
Dans les Carpates, on s'éclate, mais elles cassent les pattes !!
Une côte à 12%, Pas de relachement,
Faut que j'm'accroche, J'suis pas une cloche.
En vue la Pologne, mon coeur cogne. (Ding se motive comme elle peut !!)
Pour la 2500ème connexion sur le blog. Ding et Dong offrent à la personne qui se nommera et se fera reconnaitre un abonnement à la revue Carnets d’Aventures. La seule revue autorisée sur ce blog et non « motorisée », pour les adeptes de l’évasion….non fiscale.
En Europe, et nous avons déjà traversé 8 pays, 1 euro n’a pas la même valeur partout. Sans commentaires.
En Slovaquie : avec les vélos vous êtes en tente ou en caravane…..difficultés de la langue ?
Dans les Carpates, on pédale tout à « gauche » tellement çà grimpe. On aime !! Mais on ne traversera pas la Hollande ce coup-ci. Vivement la plaine polonaise.
On connait un très bon resto dans les Carpates, vers Martin. Vous voulez l’adresse ?
Nous rencontrons au détour d’une hésitation de chemin, deux Slovaques. L’un nous parle en français « dans le texte » et son papa joue du violoncelle. Etonnant non ?
Mamy Ding est formidable : Tom a vu le jour le matin et sa Mamie le soir. Trop fort mamie Ding, elle pédale comme une fusée.
Une grande nouvelle : Tom est né le 25 juillet !! Ding et Dong sont de nouveau grands-parents.
Le champagne à Budapest pour les 20 ans d’Hugo, rien de meilleur !!
La gentillesse des hongrois est très sympathique. Lors d’un « take a way », un homme nous propose de goûter dans son assiette un plat typique de son pays. Je n’imagine pas cela chez moi.
On confirme l’Europe existe bien. Tous les fous du volant sont les mêmes.
Dans une pénombre avancée, sur le Danube, Dong voit passer une péniche avec des containers illuminés. Le lendemain à Passau Ding lui fera remarquer que ce sont des péniches de croisière de luxe. Lol !!!
Sur le bord du Danube, nous voyons un castor pour la première fois. On s’esclaffe devant les canadiens qui voyagent avec nous…Ils se marrent !!
Quand le tank Dong rencontre dans une chicane le Schumacher Autrichien sur un vélo carbone , derrière les invectives le nationalisme autrichien est palpable.
Record battu en Suisse : 32 euros pour un camping, sans wifi, sans table pour les cyclo randonneurs, sans arbres, même pas de quoi tendre une corde à linge.
Au bord du canal du Rhin le temps d’une limonade, on demande des infos sur la vélo route 6 :
-Ah bon je croyais que c’était une piste cyclable !!
Sur le bateau nous ramenant de Giron à St Nazaire, une femme camionneuse et deux vélos parmi les trente tonnes, c’est triste.
A Lisbonne en traversant le parc Monsanto, on s’est fait applaudir par les voitures qui nous suivaient. Faut dire : ça monte, mazette !!
En se « rasant » le matin Dong pense à son violoncelle …
Un 29 juin en Alsace il faudra enfin que je me décide à enfiler un pull à manches longues Mérinos tellement ça pince. Où est le temps d'antan ?
Comme me l’a expliqué un ami : finalement notre histoire du Guadalquivir, c’est une histoire de barges.
Pour cuire un corbeau, mettez une pierre dans la casserole. Quand la pierre est cuite , vous pouvez manger le corbeau.
Au Portugal, dans un lieu idyllique et accessible uniquement aux piétons ( et à Ding et Dong), un français nous explique : avec ma voiture je vois beaucoup plus de choses que vous. Lol !!!
Ding amoureuse voyant Dong sortir du stand révision: " t'as de beaux pneus tu sais! !"
Ding pédale avec des cale-pieds "Téfal" (qui n'attachent pas). Pensez "Zéfal" pour les ignorants.
Les horaires de passage du ferry sont notés à bord... pratique quand tu l'attends.
Pour se diriger au Portugal, pas besoin de GPS, il suffit d'avoir le vent dans le nez.
Une piste cyclable au Portugal est soit un mirage, soit en construction.
Le rio d'Aveiro est un "fjord" portuguais !!
Un matin Ding me dit: tu ressembles à un chat gris (pas rasé le Dong) Moi je croyais que c'était la nuit que tous les chats étaient gris.. .je vieillis.
Si vous avez envie d'un bon café, venez au Portugal, colonie oblige ?
Une cyclorandonneuse polonaise nous a commenté les routes du Portugal: up, down, up, down, stone and wind. On confirme.
En Espagne les fragrances de fleurs d'orangers, au Portugal les fragrances d'eucalyptus et de curcuma.
Nous avons goûté la liqueur de Setubal: un vrai délice. Dommage que nous n'avons pas de coffre, on vous en rapporterait.
Nouvelle règle de grammaire : un vélal, des vélaux.
On a croisé au Portugal des chevaux dans des prés avec des cloches. Ding Dong
Intuition ou sixième sens ? Pourquoi n'ai-je pas suivi François à ce rond-point ? Je ne sais... mais cela m'a sauvée de la collision avec un chauffard alcoolique.
Le genre humain est parfois désolant: au fort de San Vicenze ( un spot, une merveille !) un " touriste" prend la photo en descendant du bus, du camion à saucisses. Quel souvenir impérissable: "letze bradwurst vor America ".....!!!!
Giboulée de mars, un 20 mai au sud du Portugal. Génial !
Quand François regarde le blog .... il rêve de partir. Petit drôle, va !
Pom pom pom pom, message personnel: A Tarifa le bandeau est oblig atoire pour cause de vent .........
Une tempête de vent avec un grand ciel bleu nous arrête peu après Tarifa.
Il fait un temps à ne pas mettre "les adloffauxplats" sur leurs vélos. "Relaxblog" !!
A Tarifa, papa dit: "quel panneau les enfants !!!! Claude pensait depuis 30 ans que cela s'écrivait: pano...
Maude a demandé: " Pourquoi il y a plus de photos de Dong que de Ding ?
Réponse: Ding est toujours devant, elle a le temps de prendre les photos.
Acte manqué: François n'a pas son permis de conduire au moment de louer une voiture. Et toc c'est Ding qui s'y colle...
Au camping de Séville un homme nous dit: " Je suis déçu, on ne sent pas le parfum des fleurs d'orangers!"
Dommage!, il faut sortir de ta voiture,car nous, en pédalant nous sommes au coeur des effluves!
A Séville. Dans une grande salle où nous admirons une gigantesque tapisserie représentant une carte du pourtour méditerranéen orientée nord en bas. Nous entendons ce commentaire en français:
" OH, c'est les mêmes que chez mamy et papy.........mais en plus petit." LOL
L'Andalousie accueille les cigognes qui ont posé des nids au-dessus des pylones ou des réverbères. Les petits sont nés et les parents donnent la bécquée.
Pourquoi Mamy Ding monte toujours plus vite les côtes que Papy Dong?
1 C'est la bière du soir
2 C'est à cause de son gros ventre
3 C'est le poids de l'Age
Curiosité: Pourquoi les cyclistes espagnols sentent-ils toujours terriblement la savonnette?
Ils sont où Padi et Madi ?
Léa répond: "sul vélo"
Ils font quoi?
Ils pédalent
Après la pluie, le beau temps !!! dicton du Devin gaulois
Dans la tente quand on se caille, on se fait des calins de manchots dans les duvets.
Pourquoi Mamy Ding est plus regardée que Papy Dong:
1 Son matériel est rouge.
2 C'est le vélo qui les inéresse.
3 ..... (ou alors c'est une belle cloche)
Le Dong de Murcia est incroyablement grave...voire très grave.
Tout ce que je mange, je n'ai plus à le transporter....signé" Le chat".
En référence à Obélix en Helvétie: C'est comment l'Espagne ? Plat .....
Courage... voilà un mot qui revient comme une ritournelle. Sommes-nous courageux? Faut-il du courage pour partir, compter sur soi? Ou bien alors la vie citadine, organisée et apprivoisée nous a-t-elle fait oublier que nous étions toujours capables de nous adapter à une vie plus simple, au présent ?
A Calp ... tempête de vent et pluie torrentielle. Même les mouettes sont circonspectes et hésitent à s'envoler. Que font Ding et Dong dehors ? Ils attendent que le vent cesse ....
Nous avançons le nez au vent, humant les effluves de fleurs d'orangers, de jasmins et d'accacia. Au fait, on a largué les amarres.
Certains partent en A340, nous, nous suivons la N340....zig puce..vive la mariée du ciel bleu... (hommage à Bénezet)
Dans notre tente le matin, ce n'est pas un combat de chefs (dixit l'orchestre) mais un combat de coqs (à plumes...)
Entendu devant la Segrada Familia à Barcelone:" Oh ! c'est comme sur internet!" Et oui, en français dans le texte...
Sur la même route une voiture me double (Dong) quand je me rends compte qu'une vipère se prélasse sur le bord de la route....Allez va, on n'écrase pas les petites bêtes, c'est pas écolo ....
Sur la superbe route en corniche entre St Féliu et Tossa de Mar, je m'arrête (Ding) à un panaorama. Des jeunes cyclistes m'interpellent: " C'est plus facile avec un vélo électrique" - .... ?? - pour faire bonne figure ils me disent " Buena cadenna !" Quand même...
Camping de l'Escala, à l'heure du petit dèj, nous voyons un vieux couple catalan sortir la cage des canaris et l'accrocher dans un pin à côté de leur caravane et de leur nain de jardin. Bonas dias !!
Premier réveil en Espagne avec les cloches...elles ont un joli timbre...plus aigu.!! Ding Dong !
Recherchant un camping à Agde, nous nous dirigeons vers l'accueil... Le propriètaire debout sur le toit nous entonne:" not open, not open".... Vivement que l'on soit en Espagne pour qu'on nous prenne pour des "estrangers".
Roulant de front sur la piste cyclable, je me rabats rapidement en entendant une sonnette Ding... Mais non, ce n'est pas un cycliste qui arrive... mais la cloche d'un portail.... Dong!
Sagement installés sur un banc pour dévorer une pizza, un monsieur s'approche et nous explique qu'un labrador amateur de pizza vient régulièrement se nourrir aux frais des distraits.
Sur la place du village de Sérignac ... Un homme s'approche d'un policier pour lui demander s'il peut stationner sur la place handicapée. La réponse du policier est aimable et catégorique. Mais il insiste:"Je ne suis pas d'ici!" Pourquoi ailleurs , c'est permis ?
Dans Montpellier un jeune cycliste se propose de nous guider. Après un regard sur nos bagages, il nous demande notre itinéraire. Il commente: Vous allez faire le tour d'Europe dans le sens du "cadran". Idée sympathique
Aigues Mortes au bord d'un petit canal. J'interpelle trois vieux pêcheurs (style vamps): On peut rejoindre la Grande Motte par le canal du Rhône à Sète ? Ils me répondent: J'sais pas.......ben...... p'tet.....euh.....
Au mileu d'un carrefour un homme s'approche de nous et nous" baragouine" quelques mots en allemand. Quand il comprend que nous sommes français, il ajoute: vous êtes chargés comme des boeufffffffs. Question: je suis allemand et ou je suis boeuf ?????
Sur la route des crêtes entre la Ciotat et Cassis, on se fait apostropher par un jeune conducteur en voiture"rouge":C'est où la routes des crêtes ??? Perplexes nous lui répondons: vous êtes dessus .....(au fait, c'est quoi une crête ?)
Arrosés copieusement depuis plusieurs heures nous entrons dans Toulon avec ce magnifique placard publicitaire: Venez pédaler dans l'eau avec nous en cabine individuelle !!!! LOL
En juin du pain du vin et des copains...
La "Chuisse" en carte postale Dong joue du GPS
Non, non, on ne l'a pas adopté Blond comme la chevelure du petit Prince
Ding attend que le papillon s'envole
Désordre de Ding et Dong pour cause de séchage
waouh....
Un nouveau "signe" avant de quitter la France
Le Doubs verdoyant Ding au stand
Notre trek, c'est une histoire de petits canaux
Une histoire de famille
Histoire de deux roues Claude et son papa
Sourire et émotion
21 juin ........... .........le couple de l'été
Le Doubs Clocher comtois
Avant Après
Claude parle à son fils !!!! (c'est bon)
Libérer le chemin après l'orage
Séche linge écolo Notre visiteur du soir
Finie la vie de châteaux !!! Le bouquet des 4000 (km)
Y'en a qui n'en fichent pas une rame.... Chambord
Séchage express Un rayon de soleil
On aime !!!!!!
De face et de fesses.
Conversation du soir Léonard de de Vinci sous la pluie
(château de Lucé Amboise)
Beau !! Sur le fronton d'une église...étonnnant
Ding et sa nouvelle copine pour 3 jours
Ding la souriante......... et Ding dort le nez dans ses sacoches
Reflet d'Azay Cabane de rêve
Insolite sur la Loire Marguerite est prisonnière
Nos charmants guides d'Angers...
rencontrés en Espagne à Gandia
Les surprises d'Angers au moyen Âge
Paisible bord de Loire...
Au loin le pont de St Nazaire Vous imaginez Ding à coté d'un 30 tonnes ??
Ding vue du ciel Un autoroute à vélo ??
Après le coucher de soleil pleine mer, Ding lévite.....
Sidreria et poisson à Gijon !!!
A chacun son sport ... les vélos ne sont pas les bienvenus
Regard sur Porto
Il était une fois un pont et une piste en construction au Portugal......
Le vent
Le vent…ah…le vent …
Comment il le chantait Brel ?... avec le vent du Nord…
Nous pensions naïvement que le vent du nord il était au nord alors lorsque nous l’avons rencontré au sud, à l’extrême sud de l’Espagne et du Portugal, on a tout d’abord pas compris.
Quand vous croisez un cyclo randonneur, quelle que soit sa direction, il ne vous parlera pas de la météo mais du vent, du vent contraire. C’est un leitmotiv.
Nous avions préparé notre périple avec une expérience fortement ventée en Camargue afin de forger nos armes pour notre voyage au Danemark l’été dernier. Pourtant le vent, le vrai vent, celui qui vous hante jusqu’au bout de la nuit, nous l’avons rencontré à Tarifa. Là-bas, Plazuela del vientua, les pierres de l’église sont creusées, polies, enfoncées par le vent comme les joues d’un vieil homme tanné par le soleil et l’âge.
On ne peut se faire un ami du vent, il ne s’apprivoise pas, mais attention de ne pas s’en faire pas un ennemi, car sinon il te lamine, t’épuise, te broie, te concasse comme le rocher au bord de l’océan et te laisse sur le chemin abandonné, vidé.
Ne plus penser, ne plus réfléchir, ramasser ses forces, faire le dos rond et appuyer doucement sur ses pédales, sans jamais forcer, chaque mètre, chaque kilomètre gagné avec patience et persévérance.
Un jour, deux jours, une semaine, trois semaines… même les portugais locaux pestaient contre ce vent cette saison. Nous quitterons finalement le Portugal avec les yeux délavés par ce zéphire mais tellement heureux par sa diversité des couleurs, de parfums et de paysages à couper le souffle….par le vent !!
Le chemin par étapes
66 Léon / Gijon Train / Bateau pour St Nazaire
Ding et Dong continuent leur voyage en bateau
65 Espihno / Porto / Vigo / Léon (Hostal) Vélo/Train / Bus
Ding et Dong voyagent
63 Pria de Mira / Espihno (Porto) (camping) 85 km
Des pavés, des pavés vous dis-je !! Reflet du Portugal
62 Figueira da Foz / Praia de Mira (camping) 54 km
Géant !!
61 Nazaré / Figueira da Foz (camping) 83 km
Notre 1ère journée sur une piste cyclable depuis notre départ de Cannes
60 Santa Cruz / Nazaré (quartos) 82 km
Obidos
59 Lisbonne / Santa Cruz (camping) 73 km
56 / 57 / 58 Lisboa visite (camping)
Le Tage !!
Les grands navigateurs
55 Sétubal / Lisbonne (camping) 49 km
1ère vision du ferry
54 Sao Torpes / Sétubal (camping) 89 km
53 Odeceixe / Sao Torpes (camping) 79 km
Cabo Sardao...attention risque de chute !
52 Sagres / Odeceixe (camping) 72 km
51 Vila Verde / Sagres (pointe sud/ouest du Portugal) (camping) 43 km
50 Quarteira / Vila Verde (camping) 90 km
49 Cabanas / Quarteira (camping) 58 km
48 Aljaraque / Cabanas (Portugal (camping) 70 km
47 Matalascanas / Aljaraque (Pension) 63 km
On remonte le cortège des gitans (6km) autorisation spéciale Ding Dong au son du flamenco.
46 El Punto de Santa-Lucia / Matalascanas (Hôtel) 49 km et 20 en poussant
On vous racontera plus tard....journée de ouf
45 Tarifa / El Punto de Santa-Lucia (face à Cadix) (camping) 108 km
Les délices de Cadix
44 Tarifa la playa del Valdevaqueros Tempête de vent sous un ciel bleu
43 Taraguilla / Tarifa (camping) 59 km
Ding et Dong......... Dong et Ding... un couple dans le vent !!!!!!!!
42 Ronda / Taraguilla (hostal) 96 km
Au fond Gibraltar et l'Atlas
41 Otura / Grenade / Ronda (en train) (camping) 32 km
On quitte l'Andalousie par une petite merveille
40 Cordoue / Montoro / Baena / Route des Califats / Otura (fin voiture) soirée dans l'Albacine à Grenade
Montoro
Les oliviers andalous à perte de vue Soirée à Grenade
39 Visite de Cordoue
La cathédrale mosquée ou la mosquée cathédrale
38 Séville / Madinat de Al-Zahra / Cordoue (camping)
Le plus grand site archéologique d'Europe
37 Visite de Séville (camping)
Patio dans l'Alcazar Place d'Espagne
36 Visite palais Nasrides (Alhambra) / Antéquéra (visite) / Séville (camping) loc voiture....
Palais Nasrides Antéquera
35 Visite de Grenade et les jardins de l'Alhambra
L'Alhambra
34 Agua Amarga / Alméria (67 km) / Alméria / Grenade (train) / Grenade / Otura (17 km)
Jolie sirène à Alméria La Sierra Nevada depuis la maison de Monica
33 Vera-playa / Agua Amarga (hôtel) 45 km parc de Cabo de Gata
Une descente vertigineuse Agua Amarga
32 Mazaron plage / Vera-playa (camping) 81 km
Le rêve ou le lendemain de la galère
31 Sangonera la Seca / Mazaron plage (camping) 59 km
30 Santa Pola / Sangonera la Seca (camping) 92 km
Au pays des citrons
29 Santa Pola (hôtel) pluie pluie et repluie
28 Vilajoyosa / Santa Pola Via Alicante (hôtel) 62 km
Le vent dans le dos, la pluie dans le nez.
27 Calp / Vilajoyosa (camping) 42 km
Tenue 100% étanche
26 Calp (Camping) tempête
Un déluge. Un "penon" dans le vague
En Mai fais ce qu'il te plait.
Un autre temps....
Ding tient le journal de bord et Dong se prend pour un oiseau
entre ciel et sable, l'éphèmère....
Lisbonne
Resto pour les cyclistes et atelier pour les vélos
Lisboa la pentue
Shoping ultra léger mais... les culottes de Ding ne sont pas encore au patrimoine national !!
Sacoche d'été...spéciale morue Les capes noires
La cathédrale Cloître Jéronimos
Art de vivre Attention au ballon, bord de falaise
Rizière
Cabo Sardao ...énorme mais il manque le bruit de l'océan
Direction plein nord depuis Sagres
Dong rêve d'Amérique...
Insolite...il venait récupérer du bois
Sagrès, nous y sommes!!
Pas canon la nana ? Vous pouvez répéter ?
Hérisson portugais
Dernière pluie en Espagne Soleil au Portugal
Dernière sieste en Espagne Couleurs acidulées au Portugal
Cortège des gitans en route pour El Rojio
Elles ont dansé pour nous !!
Ding grince des dents et Dong a les pignons sableux
28 km de ligne droite dans le parc (l'horreur)
21h28 impossible de planter la tente, on est dans le parc
On ne sait pas ce qui nous attend
juste pour la photo
La marée monte de plus en plus dur
Non !! ce n'est pas une piste cyclable
La belle de Cadix (après 100 km) Ma belle de nuit (après la douche)
Cadix
Un délice ...de Cadix
Impossible de pédaler On se console comme on peut
Je cause avec la vache espagnole....
Ding aussi boit du café Chemin de rêve
Ca plane !!!!!
Au revoir la Méditerranée Découverte de l'Atlantique
Ne les cherchez pas en Alsace...ellles sont là !!!
Un panneau qui parle Ding ne quitte son casque sous aucun prétexte
Après l'effort ............................................. le réconfort
micro climat "anglais"
Ronda petite perle d'Andalousie
Monica...comme une promesse de l'Andalousie !!
Petite ballade à vélo Monica l'accueillante !!
Cordoue l'incroyable...
Patio, un art de vivre Fraicheur
Bonheur des bassins et des jets d'eau
Etrange
Guadalquivir....encore
Mezquita.....
Madinat El Zahra
Séville, la grande !!!!!!!
La voute céleste
Mosaiquement vôtre !!!
Ruelle...... Le Guadalquivir
Mudéjar On se baigne ?
Antequera
Palais Nasrides
Le merle siffleur
Reflet de la pensée......
Bienvenue en Andalousie L'Albacine à Grenade
Un petit bouquet pour 2000 km ....
Col dans la Sierra Potager grandeur nature...
Presque en haut.... Eugen, roumain 52 ans nous regarde arriver.
Pour Alex, petit rêve de pétanque Etrangeté géologique.
qui défigure ..... Quand je pense qu'il y a des couillons qui
vont acheter du gaz un 1er mai !!
Café quand on veut, où l'on veut
Aventure
Lorsque nous avons projeté ce voyage avec Claude, derrière le plaisir et les moments de bonheur, nous savions que les difficultés nous accompagneraient, tant par l’effort, la fatigue, les aléas météo, la dangerosité de la route….Cependant jamais nous n’aurions pensé nous mettre dans le rouge, à altitude zéro, face à l’océan, comme parfois en montagne.
Pour planter le décor, la veille de notre histoire, on fait 108 km avec la visite de Cadix. 108 bornes qui auraient pu être prolongées de 25 si Claude n’avait pas eu la bonne idée de repérer une navette pour traverser la baie.
Le repas du midi étant frugal (on est en pleine pampa) on se jettera sur les délices de Cadix en attendant le bateau, ce qui fera que Claude ira se coucher après plantage de tente sans manger...fatiguée et sans appétit.
Tout cela pour dire que la journée était copieuse en km mais pas en nourriture. Notre petite cantine n’étant plus remplie…nous reportons les courses à plus tard…
Le lendemain vers 11h, nous repartons reposés de El Puerto de Santa Maria. Toujours en pleine campagne, on trouve cette fois un resto: repas copieux (heureusement). 40 bornes se passent tranquille, sympa, pistes cyclables et temps correct...(hum) On arrive à Sanlucar de Barrameda sous une pluie battante. La ville semble déserte. On cherche à traverser le Guadalquivir au niveau de son embouchure, car il n’y a pas de pont. Sur l’autre rive, c’est un parc national, naturel et protégé, sorte de gigantesque Camargue.
L’office du tourisme est fermé, tous les magasins de bouffe aussi. On avance et on tombe sur une fête gitane avec des " Guarda civil" partout, drôle d’ambiance. Toutes les femmes sont en costumes, les hommes sur des chevaux magnifiques, le tout hyper canalisé ; on comprendra le lendemain en se déplaçant sur Huelva, le sens de cette fête.
Toujours à la recherche d’infos, on voit des barges sur le fleuve : c’est la solution.
Eh ben non. On nous explique, que les barges sont réservées pour les gitans qui ont leur camp de l’autre côté et que l’on n’a pas le droit de passer. Claude s’énerve car elle sait que nous devons alors remonter sur Séville …il n’y a aucun pont avant. Un petit détour de presque 3 jours !! On cherche une solution et… il retombe un grain, mais un gros grain.
On finit par comprendre que nous pouvons traverser dans la " barge police". Ouf, on peut passer, alors, allons y…
Là commence l’aventure.
On pousse les vélos sur la plage (pas d’embarcadère) et à l’arrache on monte dans la barge. Super, on blague avec la Guarda, on se sait pas ce qui nous attend... Super, on passe de l’autre côté, le GP m’indique une trace, la vie est belle.
La descente de la barge est sportive…on se dirige vers le camp gitan (300m plein sable). Il est déjà 16h et on essaie toujours de glaner des infos. En fait ma piste sur GPS est non seulement interdite car nous sommes dans un site protégé mais on nous fait comprendre qu’avec des vélos c’est injouable, on nous indique que le bord de plage est toléré et que l’on doit se dépêcher, la marée étant montante. On fond, je suis content car j’avais relevé une trace à la maison qui longeait la mer : plus courte, on a le droit, on peut rouler. On négocie un peu d’eau, on file.
Re-traversée de la plage plein sable, enfin le bord de mer… on monte sur nos vélos. On fait 3 km, correct, le 4ème en descendant et remontant dessus mille fois et ….et puis ?... on pousse !! Projection de la distance à parcourir, l’heure qui file, on fait le tour de nos réserves….on y est, on est dedans, l’aventure nous tend les bras et la seule sortie est devant nous. L’un et l’autre on sait déjà que la nuit ne peut que nous rattraper mais on reste optimistes. On oublie juste que la mer monte inexorablement et plus on est rejetés vers la plage plus c’est l’enfer. On a roulé à 8 km heure, puis 5 puis 4 puis ……..brrrr
La soif nous rattrape, l’effort est très violent, on a déjà abandonné l’idée de cuire notre riz, il faut garder notre eau. On se passera de manger, on sait faire. On aperçoit au loin une tour fortifiée, on se fixe un cap, un but, une limite, avancer le plus possible et planter le camp jusqu’à la marée descendante, on pourra alors rouler. L’effort devient infernale, 10 bornes…. mais on n’avance pas. L’océan fait un vacarme, un vent de ¾ nous lamine. Soudain je lève les yeux, je rêve, c’est une hypo….je vois une bête devant moi, à 50 m, taille basse, la queue fournie, les oreilles très pointues….un chien ?.....non, un goupil, un renard du désert, celui du petit prince, magnifique !! Il ne nous a pas sentis, ni entendus. Il se balade. Incroyable.
Ce qui devait arriver, arriva… la nuit nous rattrape. Oh, le beau coucher de soleil, il est 21H28 et on fait quoi maintenant….on pousse. 22h il fait quasi nuit noire, la tour se rapproche mais on a guère d’illusion, pas de route. On décide de la viser et puis de se poser. 10h30 nuit noire, il y a presque 12 h que l’on est partis, nous avons dépassé le stade de la faim, mais la soif est très présente. L’expérience montagne nous sert, on sait gérer, faire un sur-effort. Le manque d’eau devient un gros problème, le vent nous dessèche.
Des lumières au loin scintillent qui nous permettent de faire des projections, histoire d’entretenir le moral. Quelques 4*4 seront passés pendant notre galère, personnel autorisé mais ils nous ignorent. Tout cela est très dur dans la tête car on sait l’effort qui reste à fournir et nos forces diminuent très sensiblement.
Enfin, la tour, 20 km en 7 heures, sans commentaire. Je laisse Claude un moment, monte la dune… elle est si près et si loin, dans la nuit je pourrais presque me perdre. Je reviens, on fait le point et décidons d’’arrêter.
Au loin, des feux de voiture qui viennent dans notre sens. 5 mn… le 4*4 s’arrête à notre niveau, un garde qui rentre du travail. Curieux quand même dans un parc protégé ce seul passage possible sur la plage. On engage la discussion ; il faut dire qu’à cette heure- là, mon anglais teinté d’espagnol me coule de la bouche avec une telle facilité…. Je ne savais même pas. Bref, il nous explique que la marée descend dans deux heures, que nous n’avons qu’à attendre, que nous n’avons pas le droit de camper sinon il nous verbalise et que donc tout va bien Madame la marquise. Je prétexte que ma femme est épuisée (ce n’est pas vrai, c’est moi) que dans tous les cas je vais poser ma tente et joue mon joker : on ne peut pas monter nos vélos sur la grille du toit ?
Blanc, silence de mer. Il a le choix entre nous verbaliser ou nous monter… il nous monte. Incroyable, il est 11h. On se croit tirés d’affaire…eh ben encore non. Tout en surfant sur le sable avec son engin en me disant qu’il roule lentement (on se fait du souci pour nos vélos là-haut) il me passe sur son phone une personne amie qui parle français. S’engage une conversation à trois, pour comprendre que le camping (que nous avions projeté) est fermé. Bref de l’endroit où il va nous déposer il nous restera encore 15 bornes jusqu’à Matalascanas. Super…le moral chute, d’autant que dans la voiture une douce chaleur nous enveloppe et la fatigue nous arrive dessus à la vitesse de la marée au galop.
Re-discussion triangulaire, finalement ce monsieur nous déposera devant un hôtel luxe mais « very expensive ». Bon va falloir casser la tirelire.
Allez, il a dû avoir pitié de notre bourse. Il poussera encore un peu et, nous mettra en situation de trouver un truc normal. 11H30, après force remerciements et un tas de sable laissé dans son tank, on trouve un hôtel, exténués. On tombe sur un gardien adorable qui installe nos bécanes dans sa loge (si, si), nous ouvre le bar… Un énorme chocolat chaud pour Claude et deux bières pour moi, une douche bien chaude et un gros dodo, je ne vous dis même pas.
Au final, 40 km à vélo, 20 à pousser dans le sable sur la plage, comme des oufs, 8 version surf 4*4 et encore 10 en version normale.
Altitude zéro, oui, mais téméraires jusqu’au bout !!!
31 mars salut les cloches
Difficile de partir pour un voyage de 6 mois à vélo crevé, sur la jante, bien que gonflé à bloc dans sa tête.
20 mois pour glisser du désir vers le rêve ; se lancer lentement dans le projet, et aboutir à sa réalisation matérielle, logistique, financière.
La dernière ligne droite est toujours la plus dure : finir tout ce que l’on a prévu, parfois avec ridicule, sorte d’expiation d’obsessions personnelles, petits rituels de rangement, de mise en ordre comme si l’on ne reviendrait pas, ou plutôt avec l’idée bête de vouloir retrouver ses marques, ses affaires comme si l’on n’était pas vraiment parti.
Dimanche 31 mars 9H15 à l’heure du bruissement des cloches, finie la préparation, le rêve, le désir ; la réalité, le temps nous ont rattrapés : on part.
Un bisou symbolique devant la maison, Hugo notre fils dort encore, on lui remettra les clés 35 km plus loin lors d’un pique-nique au Dramont avec la famille, des amis, des proches.
Premier RV 3 km plus loin, des amoureux du vélo nous accompagnent. Là il faut dire que je ne suis pas vaillant : fatigué, 2 de tension, nuit trop courte et agitée, stress et émotion …je ralentis tout le monde.
37ème km, ma chaîne casse, comme un signe, un signal, ça y est le cordon avec la maison, la famille, les amis est rompu : larguons les amarres……
Après notre découverte à l'extrême nord du Danemark l'été dernier, de la réunion de la mer Baltique et de la mer du Nord , 6 semaines plus tard, jour pour jour, après bien des efforts, une météo capricieuse et combien de bonheurs, nous sommes à Tarifa, pointe sud de l'Espagne, entre Mer et Océan.......notre première destination !
Murcia la belle
Murcia, ville toute en douceur, pleine de charme.
Des pierres aux couleurs claires, qui prennent la lumière.
Des places qui invitent à se poser pour prendre un verre.
Une flânerie plaisante......
Gaby et Wolgang, deux" cyclonomades" allemands: tour de la méditéranée, 11 mois de voyage, respect !!
Cathédrale
tag en français, plein centre
Avril ne te découvre pas d'un fil !
Ballade entre deux averses.....
Santa Pola, un moment de calme au milieu du déluge.
La mer est démontée, qui la remontera ? L'orage arrive......
Pic nique sous la tour à Benidorm....le lieu de fête espagnole...ça nous fait pas rêver.....
Le penon jour de tempête Joli !!
Organisation, organisation dans la tente lorsqu'il pleut ...
La N340 .....mais un dimanche !!
Beau temps à venir.... Si, si faut pas croire on souffre aussi
Nature morte à la tortilla Génial !!!
On longe toujours la côte Dong ...pas mécanicien
Spéculation immobilière démente....
Marina d'or, ou Marina dort ?? Ville fantome, vivant deux mois sur douze, un désert effrayant
Le pays des oranges Un vent comme en Camargue
Delta de L'Ebre.....romantique Ding Dong
Pont de Sant Jaum D'Enveja tentant non ??
Alors on chante.....Miami platja.... c'est fini
Banlieue de Barcelone la frime
Aurélien, nantais, 28 ans, rencontré à Barcelone, de retour d'Afrique. 10000 bornes au compteur, deux heures de discussion sur une place ... passionnant !!
Incontournable
Rêve...... Cuisine nomade
Mimi pinson et ses petits... Citadelle à Roses
Il faut savoir s'adapter à tout
Très beau !! Cap de Cerbère avec le sourire
Mais on fait des rencontres très sympas et riches !! Beau...
Parfois les chemins sont très durs.... et voilà ce qui nous attend !!
Lavage des vélos ?? Eh oui ...c'est le chemin !!
pom pom pom pom ....
Insolite (jaime cette photo) Il fait toujours aussi froid
Les petits veinards.............................................................................
Vous avez dit... boueux ....? Mais si le printemps arrive !!!
Dong incognito à suivre ....
Flamand rose...............................................................flamand rouge !!
Ding et Dong ont rencontré une grosse cloche de 17 tonnes....
Elle a été réalisée pour la ligne Maginot. Drôle de destin.
Shootez-vous aux endomorphines, c'est le meilleur des psychotropes.
30 avril, la galère....
En ce matin du 30 avril, nous nous réveillons reposés après la belle journée ensoleillée de la veille, 90 km et la visite de Murcia. L’épisode de pluie est derrière nous, nous avons dormi dans un petit camping bien pauvre, principalement habité par des saisonniers cueilleurs de fruits « à l’année », qui vivent dans des caravanes avec un petit espace aménagé. Nous nous endormons bercés par les effluves de musique flamenco revisitée par la mode du tout uniforme disco et le passage des camions car nous sommes proches de l’autoroute. En fait, nous sommes dans un camping principalement habité par des gitans.
En sortant de la tente, Claude estime qu’il fait froid et s’équipe pour pédaler en conséquence. Moi léger et court en mettant une couche à enlever dès les premiers coups de pédales. 10h on est prêt, petit D dans le ventre, le moral est bon. 20 bornes se passent vraiment très sympa, j’ai une trace sur le GP qui passe dans la campagne à flanc de la montagne ... super. Des kilomètres de vergers, de cueilleurs de citrons, petite route sans voiture…nickel, il fait toujours aussi froid.
Au loin, on commence à voir un mur noir, le doute me traverse mais je reste optimiste. 20 km, je disais, le mur noir est maintenant à proximité, le tonnerre se rapproche, je décide de me poser pour faire remonter mes affaires de pluie que j’avais soigneusement enfouies au fond de ma sacoche la moins accessible…c’est dire.
Bon la foudre se rapproche à la vitesse du galop, finalement on s’équipe mais toujours confiants. Les camions qui nous croisent ne sont pas mouillés, les oiseaux volent encore ….j’ai pas fini de mettre mes gants qu’une trombe d’eau nous tombe dessus. Allons on l’a bien senti…super. Un pont un peu plus loin, on se protège et là …la grêle mais une grêle, je vous dis pas. La température chute d’un coup et sous le pont on commence à se faire klaxonner car tous les camions veulent s’arrêter et on est au milieu du passage. On se pousse, contraint, premier contact avec la boue. ½ heure se passe, on est congelés, perso j’ai déjà l’onglée et le froid me gagne car je suis sous-équipé. On hésite, on repart, la grêle se transforme en pluie que je minimise….mais si ça se calme.
Si on savait ce qui nous attend……
On fait 100 m et on se retrouve sur une autoivia, charme des routes espagnoles, qui vous transforment une magnifique départementale en 4 voies sans annonce. On commence à être habitués, alors on avance. Je remarque bien une voie parallèle mais vue qu’elle longe les fruitiers, je pense que, comme toujours, elle se termine en cul de sac.
On se fait remonter par une voiture de service, qui sans s’arrêter ni baisser la fenêtre (il pleut à seau) nous fait signe de sortir à la prochaine sortie, de prendre ce qui est en fait la voie de service.
Super je pense, dans notre petit épisode moyen, une bonne info. Et effectivement, une petite route asphaltée, peinard longe l’autoroute. Bon , soit à chaque sortie, il faut faire le tour du rond-point, mais on est en sécurité. En attendant, je n’ai plus froid, je suis congelé…et la pluie battante.
Ah ! la belle route asphaltée de service qui se transforme en chemin de terre, avec des guets tous les 100 m…1 puis 2 puis3 puis 30 cm de flotte dans l’un, puis le suivant. Je passe, je force et m’efforce de trouver le meilleur passage pour Claude qui commence à froncer les sourcils. Si si derrière ses lunettes trempées j’ai bien vu !! Au suivant elle ne passe pas et tente de contourner. J’accepte, remonte en amont pour trouver un passage, reviens à sa rencontre et passe son vélo. Et un pied dans la boue et deux pieds dans la boue, allez ! j’en ai vu d’autres…
Là où ça devient rigolo, c’est que l’on continue (il faut dire que nous n’avons plus d’autres choix) et surprise…on retombe comme à la sortie de Montpellier sur ce phénomène glaiseux. Là, mon vélo trop lourd se colle au sol comme une ventouse, les roues s’entourent de boue et …..eh ben.. STOP.
On est dedans et bien ; je résume : trempés car les habits ont été transpercés (pourtant on est super équipés) transis, congelé pour ma part, onglée et les deux pieds dans une mare à canard et le vélo scotché au sol. Là, j’avoue, mon optimisme en a pris un coup et mes enfants qui m’ont déjà entendu jurer quand je bricole, n’auraient pas reconnu mon langage.
Forcer un vélo qui ne bouge plus, ne réchauffe pas, il faut soulever, surfer, glisser, Claude me conseille de passer dans le champ histoire de nettoyer les roues. Les mètres sont longs et douloureux enfin un terrain plus propice, on repart… rebelotte, çà recommence…. et dix de der….un enfer.
Il est impossible de lire le terrain, comme des sables mouvants tu t’enlises et tu y restes….super.
Le doute me submerge, qu’est-ce que je fous ici un 30 avril dans le sud de l’Espagne à longer une Autovia avec ce temps de …. ? Mazaron était annoncé en ligne droite à 13 km, il nous en reste 5, je cherche désespérément sur le GP un chemin correct, il m’annonce 26 bornes, pffff n’imp !!! Avec force coup de gueule, jurons et beaucoup d’énergie on sortira finalement de cet événement boueux, les derniers 20 mètres étant les pires, car je « m’enlise » avec mon vélo et mes pieds ne décollent plus…..waouh je glisse sur la boue, le pied !!!
De l’asphalte, enfin, le rêve quoi !! La voie de service est de nouveau « en service ». On arrive dans un bled près d’un golf, dans un état….il est 14 heures peut-être, on trouve péniblement un resto et….. on tombe en Amérique, là où on est, personne ne parle espagnol, si si… et comme je parle l’anglais comme une vache espagnole et ben…on a pas trop bien mangé.
Happy end, tout c’est bien terminé, pluie cessante, réchauffé et route correcte, un camping sec (j’insiste tellement c’est incroyable) un soleil réapparu et de plomb, une belle séance de nettoyage….
Quand je pense qu’on pourrait être peinards à la maison….avec un bon wiski lol ,lol et relol !!!!!!
Et Claude qui n’a même rien dit, elle n’est pas parfaite ma femme ?!!!!!
la sortie de ce bourbier, enfin !!
Valencia
T'as voulu voir Valence.....t'as vu Valencia !!!
Valencia 3ème ville d'Espagne est une cité magnifique qui a su conjuguer la modernité avec le temps passé.
Ville aérée, avec des grands espaces verts et des pistes cyclables,
(dommage, nous étions à pied).
Rencontre avec le violoncelle.
Quizz:
1 Je travaille mon violoncelle ?
2 Je me fais plaisir ?
3 J'essaye un violoncelle pour une élève ?
Mélange de la mosaïque, de la vielle pierre et de la modernité.